2 La Réversibilité

Les choses les plus simples peuvent être compliquées quand elle sont confiées à des manipulateurs.

Quand a été décidé la réversibilité ?

A Stocamine la réversibilité a été voulue en 1996.
Pour Cigéo (Bure) la réversibilité a été votée en 2006.

Qu'est-ce que la réversibilité ?

Selon toute logique la réversibilité, c'est la possibilité de retirer les déchets quand ils sont enfouis. 

Ces vidéos nous le confirment :

Pour Stocamine, le directeur nous le certifie.

Même affirmation de la part de M. Pierre Franck Chevet, alors responsable de la DRIRE (ancienne DREAL). Il se trompe ou nous ment ? Il certifie quelque chose qui s’avérera un mensonge : la réversibilité ! M. Pierre Franck Chevet sera plus tard directeur de lASN, l’ Autorité de Sûreté Nucléaire, le "gendarme du nucléaire ". Cela nous donne un peu froid dans le dos, un froid nucléaire !

DRIRE = Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement


Pour Bure-Cigéo, ce communicant nous l'affirme. Extrait d’un reportage de 2016 pris sur le site de Actu Environnement 

Maintenant qu'on nous a bien raconté des histoires, que se passe-t-il ?

Pour Stocamine c'est clair : la réalité suffit à comprendre qu ' "on " se moque de nous.
Début de l'enfouissement en 1999; incendie en 2002. Depuis l’état " traîne à  réfléchir ". Au final, en janvier 2021, Mm Pompilli et l’état refusent la réversibilité et la sortie TOTALE des déchets ! Septembre 2021, une centrale a béton est sur site pour injecter des bouchons dans les galeries. Malgré le béton, l'état SAIT qu'il y aura des fuites de polluants !

Pour Bure, voici ce que disent Mm Pompilli et Mme Abba en 2018, pendant la Commission Parlementaire d'enquête sur la sûreté et la sécurité nucléaire.
A noter que Mme Pompilli n’était pas encore ministre de l’environnement, et Mme Abba ne faisait pas encore partie du conseil d’administration d’Andra (voir)
La vidéo un peu lente, un peu "molle", mais tellement éducative.
Anecdote : M. Pierre Franck Chevet était le directeur de la DRIRE en 1999. Il avait " certifié " la réversibilité pour Stocamine. En 2018 il était président de l’ASN (Autorité de la Sécurité Nucléaire, le "gendarme du nucléaire" ). C’est à ce titre qu’il parle parle parle et parle. Mais avez-vous compris ce qu'il dit ?
Est-ce ce qu’on appelle de l’enfumage ?

Autre constat sur la réversibilité à Bure :

La réversibilité vue sur La Chaîne Parlementaire avant que Mme Pompili ne soit ministre. Notez l’intervention de Mme Faudon de la SFEN, Société Française d' Energie Nucléaire (extrême pro-nucléaire) .

On peut/doit se poser la question :
 A quoi sert la démocratie, même parlementaire ? 


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